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Parquet huilé : bonne ou mauvaise idée ?

Parquet huilé : bonne ou mauvaise idée ?

Le parquet huilé est en vogue. L’huile respecte l’aspect naturel du bois et peut le magnifier avec des rendus à la fois bruts et très doux au toucher. Si l’application de l’huile n’est pas difficile, l’utilisation au quotidien d’un parquet huilé peut s’avérer contraignante.

1. Qu’est-ce que le parquet huilé ?
Il s’agit de déposer un film pénétrant et non gras, qui enrobe les fibres du bois et les protège des rayures, des salissures et de l’eau. Le parquet huilé garde ainsi son aspect brut et naturel.

Il existe différents types d’huiles pour parquet.

– L’huile végétale :
100% écologique, c’est l’huile la moins résistante et elle nécessite un séchage prolongé.

– L’huile modifiée : elle a pour base de l’huile végétale, qui a été modifiée – souvent avec de l’uréthane – pour améliorer sa résistance et sécher plus rapidement.

– L’huile cire : elle présente une finition cirée.

– L’huile teintée : elle recèle une finition teintée.

Enfin, vous pouvez obtenir un parquet huilé d’aspect mat ou satiné. Pour un parquet d’aspect brillant, la vitrification est indispensable.

2. Les avantages du parquet huilé
À l’instar du parquet ciré, le parquet huilé permet de garder le caractère authentique et chaleureux du bois. Il reste donc très esthétique.

Si vous avez la fibre écologique, l’huile végétale pure vous permet de respecter toutes les exigences environnementales.

S’il est bien entretenu, le parquet huilé embellit avec le temps, comme le parquet ciré.

Enfin, en cas de dégâts irréversibles, il peut être réparé localement, contrairement au parquet vitrifié.

3. Les inconvénients du parquet huilé
Le parquet huilé n’a pas la résistance du parquet vitrifié, qui peut durer plus de 15 ans. Il reste assez fragile.

Par ailleurs, il faut bien réfléchir avant de choisir ce type de parquet, car, une fois qu’on l’a adopté, on ne peut plus revenir en arrière, à cause du fort pouvoir pénétrant de l’huile dans le bois. On ne pourra ni vitrifier, ni cirer « par dessus ».

Huiler un parquet n’est pas difficile, mais impose une longue immobilisation des lieux surtout dans les pièces à fort passage. En effet, il faut poncer le bois, le dépoussiérer et passer une première couche d’huile en la faisant bien pénétrer à l’aide de gestes circulaires. Puis on laisse ensuite sécher 12 heures avant d’appliquer la seconde couche d’huile. Si le parquet huilé supporte un trafic léger 48 heures après l’application, il n’est vraiment sec qu’au bout de 10 jours. Il convient donc de prendre quelques précautions.

– Ne pas couvrir le parquet de tapis.

– Ne pas poser dessus des meubles ou autres objets lourds.

– Mettre des patins de feutre sous les meubles légers et ne pas les déplacer.

– Mettre un paillasson à l’entrée de la pièce pour éviter toute trace de sable ou gravillon.

– Faire attention à ne pas mettre d’eau sur le parquet.

4. Comment entretenir et nettoyer un parquet huilé ?
Le parquet huilé demande un entretien simple, mais régulier. Il faut le re-huiler entièrement une fois par an.

Si des taches apparaissent, il est possible de les nettoyer avec un savon spécial naturel – souvent à base de savon noir.

Dans le cas des taches grasses, on peut saupoudrer de la terre de Sommières ou du talc, recouvrir d’une bonne épaisseur de feuilles d’essuie-tout et passer dessus un fer chaud jusqu’à absorption complète du gras.

Si ces traitements sont inefficaces, il est encore possible de poncer le parquet à l’endroit détérioré et d’ajouter une nouvelle couche d’huile.

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Repeindre la salle de bains : quelle peinture choisir ?

Votre salle de bains a besoin d’un bon coup de peinture ? Vous vous posez certainement quelques questions. Faut-il opter pour une peinture acrylique ou glycéro ? Une peinture « spécial salle de bains » ? Une finition mate ou satinée ? Trois experts vous donnent leurs conseils.

Repeindre la salle de bains ne s’improvise pas : il ne suffit pas d’acheter n’importe quel pot de peinture. Peinture acrylique à l’eau ou glycéro au White Spirit, peinture « spécial salle de bains », finition mate, satinée ou brillante ? Pour vous éclairer et acheter la bonne peinture pour repeindre une salle de bains, nous avons fait appel à trois experts peinture : Catherine Filoche, styliste conseil chez Dulux Valentine, un architecte d’intérieur du collectif Créateurs d’intérieur et Yann Le Gal, directeur de travaux chez Odent Développement Holding, qui regroupe trois entreprises spécialisées dans les travaux de peinture et de revêtement de sol.

La sous-couche de peinture ou « couche d’impression » est-elle obligatoire dans la salle de bains ?

Egalement appelée couche d’impression, la sous-couche est indispensable avant de peindre. Elle permet de mieux faire accrocher la peinture et limite le nombre de couches. « La sous-couche est vivement recommandée, affirme Catherine Filoche. Il en existe des plus ou moins couvrantes si jamais votre mur est déjà coloré ». Effectivement, il existe des sous-couches opaques qui facilitent ainsi le changement de couleur d’un mur.

Selon Yann Le Gal, si votre mur est en bon état mais qu’il est déjà peint, vous pouvez remplacer la sous-couche par une première couche de peinture diluée (diluée à l’eau si c’est de l’acrylique ou au White Spirit si c’est de la glycéro). Cette couche diluée doit être plus liquide que la sous-couche de peinture.Notre recommandation : appliquer toujours une sous-couche.

Combien de couches de peinture pour repeindre une salle de bains ?

Deux couches de peinture sont nécessaires pour repeindre une salle de bains. Une fois que vous avez laissé sécher la sous-couche au minimum 4h, vous pouvez passer vos deux couches de peinture. Si les deux premières couches ne sont pas assez couvrantes, n’hésitez pas à en appliquer une troisième. Pour l’architecte d’intérieur et Yann Le Gal, le nombre de couches dépend de la qualité de la peinture. Si la peinture est de bonne qualité, vous n’aurez que deux couches à passer. La peinture monocouche est à bannir, rarement efficace, en particulier pour repeindre un mur de couleur intense. Notre recommandation : appliquer deux couches de peinture.

Faut-il utiliser la même peinture sur les murs et le plafond de la salle de bains ?

Yann Le Gal et l’architecte d’intérieur utilisent la même peinture pour les murs et le plafond dans la salle de bains. Beaucoup plus pratique, on évite de s’encombrer avec plusieurs peintures. Catherine Filoche, quant à elle, privilégie toujours un fini mat pour le plafond : il a l’avantage de masquer les défauts. Notre recommandation : appliquer une même peinture finition satinée au mur et au plafond.

Existe-t-il une peinture « spécial salle de bains » ?

Non, il n’existe pas de peinture « spécial salle de bains » mais une peinture acrylique spécialement formulée pour les pièces humides que sont la cuisine, la salle de bains et les WC. La peinture vendue dans le commerce est donc la même pour les salles de bains et les cuisines. Nos trois experts ont toutefois des avis différents sur ce type de peinture. Pour le conducteur de travaux, la formule de cette peinture est mieux adaptée aux pièces d’eau et permet « d’éviter une dégradation rapide de la peinture et de minimiser les taches ». D’après Catherine Filoche, la peinture normale peut aussi être utilisée dans les pièces humides mais elle tient moins longtemps. Pour d’autres professionnels du bâtiment comme l’architecte d’intérieur, la peinture pour pièces humides n’est qu’une histoire de marketing. Il conseille alors de choisir une peinture satinée classique. Notre recommandation : appliquer une peinture « spécial pièces humides » ou une très bonne peinture finition satinée ou brillante valable pour toutes les pièces.

Peinture acrylique ou peinture glycéro pour la salle de bains ?

La peinture à l’eau (acrylique) est nettement recommandée par les professionnels de la peinture car elle est de bonne qualité, durable, lavable à l’eau, quasiment inodorante et peu toxique. De son côté, la glycéro (diluée au White Spirit) contient des solvants néfastes pour la santé du peintre, « néfastes pour l’environnement et limités par des législations européennes » affirme également la styliste de Dulux Valentine. C’est pour cette raison que Yann Le Gal ne travaille qu’avec des acryliques et des marques de peinture comme Dulux Valentine commercialisant majoritairement des acryliques. Mais l’architecte d’intérieur préfère tout de même la glycéro, qu’il utilise sur ses chantiers avec l’accord du propriétaire, car cette dernière est plus résistante. Notre recommandation : appliquer une peinture acrylique de qualité.

Le fini de la peinture pour la salle de bains : mat, satiné ou brillant ?

Nos trois experts recommandent le fini satiné pour la salle de bains. On a pourtant envie d’une peinture à fini mat dans cette pièce de la maison mais la salle de bains subit trop de condensations. Catherine Filoche justifie ce choix : « Dans la composition de la peinture satinée, il y a un film assez solide pour résister à la chaleur et à la condensation. Il faut éviter le fini mat dans la salle de bains puisque si on l’essuie, il finit par se lustrer à cause de la condensation ». On peut aussi opter pour le brillant dans la salle de bains, « mais il vaut mieux un support parfait car le brillant fait ressortir tous les défauts », prévient Yann Le Gal. Par ailleurs, une laque brillante peut se passer sur les boiseries et les meubles de la salle de bains selon la styliste de Dulux Valentine car la surface est plus petite. Notre recommandation : appliquer une finition satinée.

Relooking de salle de bains : quelle peinture pour le carrelage, le radiateur, l’évier, la baignoire… ?

Pour le carrelage de la salle de bains, il existe des couleurs de peinture adaptées, qui « se coordonnent avec la peinture murale » note Catherine Filoche. Plusieurs marques de peinture proposent les mêmes références de couleur pour la peinture murale et la peinture « spécial carrelage ». Concernant le radiateur, vous pouvez opter pour une peinture glycéro, selon l’architecte d’intérieur, ou une peinture calorifuge (spécial radiateur) qui résiste à des températures très élevées. Il existe également de la peinture pour joints sous forme de stylos, très faciles d’utilisation. Enfin, si votre évier et votre baignoire sont en céramique, il est préférable d’utiliser de la résine d’après Yann Le Gal, beaucoup plus résistante que l’acrylique et la glycéro. Notre recommandation : appliquer des peintures « spécial carrelage », « spécial radiateur » car elles sont vraiment adaptées.

>> Suivez nos conseils pour repeindre du carrelage

Et aussi : bien préparer le support avant de peindre la salle de bains

Quelle que soit la peinture choisie pour votre salle de bains, nos experts conseillent de bien préparer la surface à peindre avant de vous lancer dans la peinture. Mais tout dépend du support et de son état. La surface à peindre doit être bien lisse. Si trop d’imperfections (fissures, trous…) sont présentes, vous devez enduire et ensuite poncer votre mur. Certains supports nécessitent « d’ouvrir des fissures, décoller un ancien papier peint, défaire ce qui peut sonner creux ou mettre de l’enduit », explique l’architecte d’intérieur. A l’inverse, si votre mur est en bon état, un lessivage et un ponçage suffisent. Notre recommandation : lessivez toujours les murs et le plafond avant de repeindre une salle de bains.

 

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BTP. L’Isolabloc, un matériau révolutionnaire dans la construction !

Les métiers du bâtiment souffrent d’une baisse importante des mises en chantiers. Les fabricants et fournisseurs de matériaux n’échappent pas au phénomène et doivent se battre au quotidien pour maintenir au mieux leur activité.

Madame Aminata Doucouré-Sow, PDG de la société GICA BTP a choisi de résister en surfant sur la vague des nouveaux modes de construction et plus particulièrement sur les matériaux innovants. L’entreprise fabrique et commercialise l’Isolabloc. « Nous sommes la seule entreprise au Sénégal à pouvoir commercialiser ce produit conçu par Mario Aschero », précise la chef d’entreprise. « Je crois fortement à ce produit d’avenir ».

80 % de bois, 20 % de béton

Mais pourquoi ce parpaing est-il révolutionnaire ? « L’isolabloc est un bloc avec deux éléments, un parpaing et un isolant, qui s’emboîtent l’un dans l’autre selon un procédé très simple » explique David Bouteloup, directeur commercial. « Mais la particularité du parpaing, c’est qu’il est composé de 80 % de copeaux de bois et 20 % de béton ».

Cette composition lui donne des avantages primordiaux dans la construction. Il est léger à manier par les maçons, isolant phonique et thermique, et résistant. Allié aux performances de l’isolation thermique par l’extérieur, son procédé est une solution performante à haute qualité environnementale, spécialement conçu pour répondre aux nouvelles réglementations thermiques actuelles et futures. Avec du béton coulé dans les alvéoles, il offre une grande résistance. Son concepteur assure qu’on peut monter un bâtiment jusqu’à 26 étages.